mardi 23 décembre 2008

Note de lecture 2


« Les larmes viendront plu tard » écrit par un sud-africain Lewis DeSoto publié aux éditions Plon, à Paris en 2004, est un texte qui s’inscrit dans la tradition sud-africaine des « romans de la ferme » et qui se situe dans les tout derniers jours de l’apartheid.

C’est l’histoire d’un couple de jeunes fermiers blancs lucides et généreux, plus au moins conscients des difficultés qu’ils vont rencontrer en exploitant un domaine qu’ils viennent d’acquérir, mais très ambitieux pensent être capable de dépasser ces antagonistes ancestraux.

Ils n’ont pas conscience de la résistance armée qui s’organise dans tout le pays, le mari meurt lorsque sa voiture sauta sur une mine, et la douce Marit, sa femme décida de conserver l’exploitation et de tourner le dos à ses voisins blancs qui fuient le pays, elle partagea sa vie avec Timbi, une jeune servante noire, dont elle fait sa confidente et son alliée et ensemble, elles s’efforcent de gérer le domaine en se berçant de l’illusion que la ferme leur appartient maintenant à toutes deux, mais un malheur va leur arriver, leur bétail sera volé, les poules égorgées,les récoltes dévastées…, elles constateront « la ferme n’appartient plus à personne » et leur sort n’est plus entre leurs mains car, elles dépendent des hommes rôdant autour d’elles et finissent par leur imposer leur présence.

A la fin du livre, on conclue par un double constat d’échec. Marit se noie dans une rivière, après avoir été brutalisée par les soldats, elle réalise en fin qu’elle n’est pas parvenue à s’intégrer ; quant à Timbi, elle survivra marquée à jamais par son impuissance à sauver Marit « Les larmes de Timbi jaillissent, se mêlant à celles de Marit. « J’aurais tant voulu pouvoir t’aider. Oh, Marit. » .

Ce roman parvient à célébrer la pérennité réconfortante de la terre africaine. L’auteur accorde à la servante noire un privilège symbolique, car tout au long de son livre, il la montre cultivant un miniscule jardin secret, où elle espérait faire pousser ce qui ne pousse pas.

jeudi 11 décembre 2008

Note de lecture 1


« Ciel d’hivernage »une œuvre très impressionnante écrite par l’auteur d’origine malienne N’Tji Idriss Mariko, publié aux éditions Présence Africaine à Paris en 2004 ; c’est l’histoire de Maso, un étranger parti de son village parce que sa femme a enfanté avant celle de son frère aîné, alors il décida de se réfugier chez les Koubèlè, dans le village voisin ; où il serai merveilleusement accueilli par des inconnus, qui, se révèleront être ses parents.

L’auteur dévoile ici certains us et coutumes de l’Afrique, c’est la parole qui prime, l’art dans un environnement sahélien, lieu des intrigues familiales, accablé par les secrets de la communauté et le respect scrupuleux des traditions.

Une écriture poétique, avec des dialogues et des chants lyriques, célèbre le sentiment de l’amitié qui resserre les liens entre les différents clans, c’est un véritable appel à la tolérance.
En outre, c’est aussi un espace pour dénoncer les failles de la polygamie, une cause majeur des déchirures des familles ; cependant, le héros décide de rentrer chez lui (dans son village), à Bandon sous l’impact très important de la famille, car il se rappela en fin que « la joie est dans le retour ».

Nous pouvons toucher du doigt le rythme des mots,les cris des femmes et les chants des oiseaux, qui, s’entremêlent avec ironie, humour et paysage d’une nature éblouissante résistant sous une rudesse climatique, font corps pour représenter une Afrique profonde dans une prose agréable.

Le récit s’articule autour du thème du voyage, l’auteur a utilisé un langage imagé, l’héritage oral, par le biais d’anecdotes, de digressions, et par endroits la transcription littérale de la parole à l’écrit.

mercredi 27 août 2008

Le Surréalisme III

L'engagement surréaliste se présente sous 3 formes:
1-L'engagement politique au parti communiste (Aragon et Eluard);
2-Le refus d'engagement politique au nom d'une instance profonde de l'être;
3-L'engagement particulier à Breton: visée révolutionnaire= transformation du monde.
Breton disait:"J'admirais les réfractaires prêts à se consumer sur la place dans une attitude inexorable de sédition de défit."
Il disait aussi:"C'est qu'au dessus de l'art, de la poésie, qu'on le veuille ou non, va aussi un drapeau tour à tour rouge et noir." c'est-à-dire qu'il n'y a pas de stagnation dans l'art, il y a toujours remise en question perpétuelle de ce qu'il y a et avènement d'une forme nouvelle:la révolution.
l'engagement contre cette société génératrice de guerre, de sentiments de dégoût chez les surréalistes.
Ils ont eu le besoin de crier leur rage à un monde bourgeois qui est prêt à relancer une autre génération dans les sinistres de la guerre.
En 1934, une révolte comparable à celle des anarchiques; dés leur jeune âge, ils les entraînent en guerre, sous prétexte de stupides arguments d'amour de patrie, mais ils le font pour sauvegarder leurs propres intérêts.
La revendication sociale va dépasser l'aspect matériel, elle est aussi intellectuelle: liberté d'expression qui prime sur celle matérielle; Breton a trop côtoyé les marxistes, ses idées ne sont pas en désaccord avec l'esprit de la révolution russe.Pour lui, la révolution n'est qu'un commencement pour aider à développer sur tous les plans de l'éthique, en lui apportant des suggestions inspirées par souci d'intégrité intellectuelle, elle a besoin de critiques, des gens intellectuels neutres qui n'appartiennent à aucun parti politique.

*Les buts du surréalisme:
-Libérer l'esprit en exploitant de nouveaux modes d'expression tels que l'écriture automatique, les sommeils provoqués, les jeux verbaux et les dessins spontanés.
-Explorer les rêves et l'inconscient.
-Accorder une puissance aux désirs.
-Réhabiliter le merveilleux et l'imaginaire.
-Se débarrasser du rationalisme, la morale, les interdits sociaux.
-Retrouver le beau en hors du cadre esthétique.
-L'inspiration vient de l'inconnu, des profondeurs de l'être.
Donc le surréalisme est une révolte, une rupture totale avec la vie donnée, l'insoumission totale, le sabotage des règles et des lois, la raison, la morale et le bon goût.

*Les grands moments du groupes surréaliste:

1922: rupture avec Tzara ( dadaisme), la revue "Littérature" à l'offensive contre le dadaisme, 1ere séances des Sommeils de Breton.
1923: representation de coeur à gaz de Breton perturbée par les surréalistes.
1924: ouverture du " Bureau de recherches surréalistes"; 1er Manifeste du surréalisme; 1er numéro de la nouvelle "La Révolution Surréaliste.
1925: adhésion des surréalistes au PC; publication du "Paysan de Paris" de Louis Aragon.
1926: 1ere exposition "Gallerie Surréaliste"; Soupault et Artaud excluent du groupe.
1928: publication de "Nadja"; exposition de Max Ernest.
1929: publication du 2eme Manifeste.
1932: Aragon rompt avec les surréalistes.
1935: exposition à Prague.
1936: exposition à Londres.
1937: publication de "L4amour fou".




samedi 23 août 2008

Le Surréalisme II


Le dialogue surréaliste: écrire une question débutant par "Q'est-ce que", et les autres membres du groupe y répondent, en commençant par " C'est", sans la connaitre la question posée; par exp: Qu'est-ce que la volupté de vivre?
C'est une bille dans la main d'un enfant.


Les recherches surréalistes s'inscrivent sans doute dans un projet de "destruction systématique de la littérature": une faculté primitive unique de perception et d'imagination.
*L'image poétique: selon Reverdy:"L'image est une création pure de l'esprit.Elle ne peut naitre d'une comparaison mais du raprochement de deux réalités plus au moins éloignées.Et plus les rapports des deux réalités seront lointains et justes, plus l'image sera forte_ plus elle aura de puissance émotive et de réalité poétique.".Par exp la (Vénus de Milo) de Salvdor Dali.

*Les conceptions surréalistes:la beauté, le hasard objectif et l'humour.

1/La beauté: elle doit bouleverser, provoquer un choc, elle doit avoir le pouvoir de nous transformer, de nous changer " un état qui cloue sur place.".

- Les oeuvres plastiques sont faites de raprochements inattendus des éléments:contre la vision mécanique du monde.

2/Le hasard objectif: c'est la vieille croyance en la rencontre entre le désir humain et les forces mystérieuses qui agissent en vue de sa réalisation.

- On retrouve cela dans l'oeuvre de Balzac " Le reve de Louis Lambert", ou encore plus clairement dans "Nadja" d'André Breton, quand elle prédit au personnage qu'une fenetre va s'éclairer et que sa lumière sera rouge, et en effet , la fenetre s'éclaira et il y avait des rideaux rouges.

-Tel est le hasard objectif, c'est une rencontre réelle faite dans un monde objectif mais parait porteuse d'un sens inéxpliquable par la raison naturelle; ce qu'on appelle signal, Breton déclare que tel fait n'a été que le témoin agare qui se contente de s'interroger, car le surréalisme est une interrogation plutot que découverte, et il refuse d'y répondre de façon dogmatique.

3/L'humour: un ressort essentiel du surréalisme, la négation qu'il comporte du principe de réalité en est le fondement meme, dans les oeuvres de Lautréamont et de Jarry:"il peut seuljouer un role de soupape".






Le théatre d'Artaud 1





Artaud était un homme toujours en conflit avec le réel, et en tant que surréaliste, il a exploré l'inconscient au service de son théâtre; à partir d'un nombre de remise en cause, Artaud élabore une conception nouvelle du théâtre,qui va à l'encontre de quatre siècle de traditions dramaturgiques; pour lui, il ne s'agit plus d'un théâtre littéraire de verbe, mais le langage est beaucoup plus que cela.



Le langage théâtral est un langage gestuel, mimique, qui est exprimé beaucoup plus par des sons et les mouvements. Artaud élabore une conception nouvelle sous l'influence du théâtre d'Asie ou le théâtre balinais, qui comportait des danses, des chants et beaucoup de comptations.


Le théâtre d'Artaud est cruel "théâtre de cruauté", qui servait de défoulement pour le spectateur car c'est le lieu où toutes ses angoisses et ses peurs ses interrogations sur soi étaient dévoilées. Un théâtre où ni les comédiens ni le public ne restaient passifs " crever les abcès", d'autre part, Artaud avait changé les relations acteur/public par la fusion de salle/scène, pour lui, le spectateur participe lui aussi à l'action.Ainsi, il avait changé la conception de l'espace scénique " tout endroit pouvait servir de scène"; ce théâtre est caractérisé par le conflit avec le langage parlé, la cruauté physique et métaphysique, c'est un art spécifique, plus riche et plus subjugué, par le refus des vieilles conventions et du décors peint et réaliste, refus du langage articulé, où l'importance primordiale est donnée aux sons, mouvements et chants.


Ce théâtre préconise la théâtralité, c'est à dire la mise en scène, le théâtre ne peut être que spectacle, où la société et ses plaies ne sont pas questions du théâtre et s'il les pose, il sortira de son objet.




vendredi 18 juillet 2008

Le Surréalisme I




Issu d'une rupture avec le dadaisme, le surréalisme est un mouvement littéraire et artistiqueDéfini et théorisé par le poète français André Breton, il affirme la prééminence du rêve et de l'inconscient dans la création, c'est une réaction contre la société et ses contraintes qui conditionnent l'existence.
Le Surréalisme est:
A/ La célébration de la liberté qui est l'essence de l'être humain:"liberté couleur d'Homme.".
B/ Le refus de la vie donnée, de l'idée du destin→ la réhabilitation du rêve et de l'imagination.
C/ Selon Philippe Nadeau:«Il ne se veut pas une nouvelle école artistique mais un moyen des connaissances jusqu'alors inexplorées:le rêve, l'inconscient, la folie, les états hallucinatoires…tout ce que ne relève pas de la logique.».
D/ Il se veut profondément un non-conformisme, attiré par un autre non-conformisme intellectuel qu'est le communisme, Breton affirme à la suite d'une lecture de Trotski sur Lénine:«Le merveilleux agent de substitution d'un monde à un monde qui fut jamais…».
E/ Le Surréalisme s'est écarté des dogmes, systèmes fermés, il s'est maintenu en perpétuelle alerte vers tout ce qui exprime quelques inspirations profondes de l'Homme.
F/ Au sens habituel, c'est tout ce qui est inhabituel, insolite, étrange, un ensemble de pensées, de productions d'actes, de prises de positions de tous ceux qui ont collaboré avec Breton.
G/ Il émane d'un groupe social, cohérent et actif qui se réunit dans des lieux précis, publie des revues, rédige des Manifestes et organise des expositions.
H/ C'est un état d'âme et d'esprit dont les critères ne sont pas uniquement esthétiques, c'est une conception générale de l'Homme en lui-même et de ses rapports avec le monde et la société; il se définit par des prises de positions politiques et morales.
I/ Il préconise d'abord la liberté de l'esprit, un phénomène collectif, qui naît de la rencontre de Breton avec d'autres écrivains, ce qui les caractérise, c'est qu'ils sont préoccupés par les même problèmes, animés par une même fureur contre l'ordre rétabli et ils sont habités par les même espoirs.
J/ Le Surréalisme n'est pas une négation des valeurs, il est recherche de valeurs nouvelle, une quête de ce que Rimbaud appelait "la vraie vie":«…au-delà des oppositions présentées à tort comme insurmontables, creusées déplorablement au cours des ages et qui sont les vraies alambiques de la souffrance.».
Les oppositions: la folie, le rêve, l'absurde, la représentation mentale et la perception physique:"arriver au point sublime où vie/mort, réel/imaginaire, passé/futur, communicable/inconnu, et haut/bas cessent d'être perçus contradictoirement.
H/ Le Surréalisme est une attente, un espoir et une réflexion sur l'attente et l'espoir.
*Dans le Premier Manifeste, Breton définit le Surréalisme comme suite:«Automatisme psychique pur, par lequel on propose d'exprimer soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée, en absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale.
Phil: il repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d'associations négligées jusqu'à lui, à la toute puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes physiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie.».
** La liberté d'esprit:
1/ Comment l'obtenir?
La réponse vient de Jacques Vaché, qui préconise de la maintenir par l'Humour.
2/ Comment sauver cet esprit dont la liberté est compromise par la 1ere guerre mondiale?
La réponse vient de Guillaume Apollinaire: s'échapper par la poésie.
3/Comment la préserver de la contamination des événements?
La réponse vient de Breton: se réfugier dans la beauté.
***L'automatisme et le hasard sont mis en contribution: le réel n'est pas seulement ce qu'on aperçoit du positivisme.
- Sous l'influence de Freud, les surréalistes estiment que la réalité profonde du psychisme humain se trouve dans l'inconscient, alors ils travaillent au dévoilement de tout ce qui est caché en l'Homme.
- Ils s'intéressent à Sade, qui a su mettre en lumière tout ce qu'il y a d'obscure → échapper à la pensée surveillée pour pouvoir révéler le désir profond inconscient commun à tous les individus, l'émotion poétique rejoint celle du désir profond.
- Par l'intermédiaire de l'écriture automatique, qui pour se réaliser fait appel à divers moyens: *écrire sans sujets préconçus;
*sans contrôle esthétique ou morale;
*laisser s'extérioriser tout ce qui est en l'individu, tout ce qui tend à devenir langage, tout en empêchant une censure consciente.
L'écriture automatique est → une aspiration à un monde de connaissances.
→ Agissante car elle met en mouvement des forces inconnues et des désirs profonds.
→ Elle nous libère et nous change.

- Le jeu du hasard est une révélation ou illumination d'une rencontre purement extérieure: une révélation poétique.
- La liberté de l'esprit se manifeste aussi par le pouvoir de conférer un sens à n'importe quel rapprochement, il est objectif et arbitraire.
- Autre technique, les collages, un moyen surréaliste particulièrement intéressant, il permet " d'obtenir de certaines associations, la soudaine désirable" et Breton précise «qu'il est permis d'appeler poèmes ce qu'on obtient par l'assemblage aussi gratuit que possible, de titres et des fragments de titres découpés dans les journaux.».

vendredi 11 juillet 2008

La Boucherie de l'esperance de Kateb Yacine





La Boucherie de l'esperance ou la Plestine trahie, est une piéce théatrale écrite par le dramaturge algérien Kateb Yacine, c'est le texte à partir duquel vont s'écrire les piéces en arabe dialectale ,pour constituer l'essentiel de ce nouveau répertoire du théatre katebien, un texte ,où, on reste frappé par l'actualité et l'acuité des questions qui y sont soulevées et qu'il (le texte), induise en profondeur, un peu comme si le temps s'est arreté, par son ancrage trés fort dans l'imméditeté et le réel.

La piéce raconte l'Histoire du conflit étenel israèlo-palestinien, illustré par la dispute des deux freres énnemis Mohamed et Moise, qui représentent les deux peuple,qui ont appris à partager la terre et l'eau, s'accrochant à l'adage populaire "j'y suis,j'y reste" , sous les regards cyniques du Rabbin et du Mufti, qui représentent les lobbis religieux et financiers,et qui jettent de l'huile sur le feu.

Alors, comment Kateb parvient-il à décrire cette relation entre les deux nations à travers la dispute des deux personnages, les arbitres et le décor minimaliste de ce chantier?


* Le titre trés révélateur, nous fournit une idée sur la nature de l'oeuvre et l'idéologie de son auteur.
c'est une"technique d'écriture toujours en mouvements qui se caractérise par la déconstruction et la reconstruction, or Boucherie de l'esperance est un acte d'engagement politique pour la mémoire collective des pays arabes.".

*Les personnages:

1/Mohamed: un arabe chomeur qui veut vendre sa maison à des juifs mais à condition que le clou reste planté dans le mur,trés naif en apparence mais dont le bon sens fait défaut au Mufti et au marchand bien décdés de collaborer avc les colons.

Un palestinien qui vit l misère commetous ses compatriotes sous l'occupation juive.

2/Moise: un juif balayur de la Synagogue, et qui aprs la dispute avec Mohamed, regrette le poids des obligations que fait peser sur li le Rabbin, il éprouve d remords à etre dans l camp des envahisseurs où non seuleme, il devient bourreau mais il curage l'antisémitisme.

3/Le Rabbin: qui reait d'etre boxeur, mais devient rabbin par la tradition familiale, d'ailleurs, i s'esr retrouvé dans le meme champ!!.

4/Le Mufti:proriétaire d'un vaste jardin, il rprésente l'inégalité sociale au sein du peuple palestinien, il semble bien décidé à collaborer avecles collons, qui apparemment lui permeent de vivre dans'aisance alors que son peuple vit la guerre, l'injustice ,la misère e l'humiliation quotdienne.

5/Les trois généraux:

* Général Supercock: qui organise un combt de boxe entre Moise et Mohamed, il représente les USA.


* Général Decoq: revendique sa présence en Palestine depuis les Croisades et donc le coq et la terre appartiennent aux Gaulois, il représente la France.


* Général Cock: reclame son droit de saisir le coq, les arabes et les juifs"tout appartient à la Couronne", et qui expulse Mohamed et Moise de leur terre, il représente la Grande Bretagne.

* Le décor de la piéce:

Avec des moyens trés minmalistes, l'auteur prvien à toucher le fnd des choses:authentique et intelligente illustration/dénonciation d'un conflit poignant et sans issue:

a/ Le balai: balayer les arabes, les expulser de la terre sainte.


b/L'arsenal des bidons: exploiter le pétrole et toutes les richesses de la Palestine.


c/Les gants de boxeur: la lutte, la résitance, les palestiniens ne renoncent pas , ils combattent pour libérer leur terre.


d/Le tapis de sol: succéssivement jardin, maisons,puis désrt et enfin champs de bataille.

** Kateb Yacine ,en tant qu'arabe et musulman, met au centre de son oeuvre toute ses réflexions politiques et philosophiques, il insiste sur des thèmes aussi différents que variés, entre autre: les rapports ambigus entre la religion et le pouvoir et l'ingérance hypocrite des grandes puissances, qui n'y voient qu'un jeu stratégique.

Bien qu'elle soit écrite en 1968, mais le drame trouve un écho particulier dans les événements qui se jouent aujourd'hui au Proche-Orient.

**Le texte est écrit en vers et destiné à etre parler, il comporte des répétitions, des inachèvements...etc.
**Les parties parlées fussent brièvement interrompues par les interventions du choeur" arabe et juif" et de son coryphée: un emprunt de la tragédie grecque, qui témoigne de la liberté d'esprit de l'auteur et de sa capacité à combiner diverses formes dramatiques.






jeudi 10 juillet 2008

La littérature africaine











La littérature africaine et subsaharienne s'interroge surtout sur le concept du développement qui devient thématique et problématique des différentes œuvres littéraires africaines.
Notons que littérature et développement ne sont pas étudiés comme deux
concepts séparés ou antinomiques.
Les auteurs et écrivains africains tels que Sembène Ousmane, Mongo Beti et Fatou Diome, s'interrogent sur l'expérience très souvent tragique que vivent leurs peuples déminus quotidiennement et dont ils sont témoins proches;ces écrivainstentent de répondre à cette problématique à partir de quelques textes trés emblématiques qui montrent une double dimension du discours sur le développement; dans la mesure où il implique une option esthétique et une fonction
sociale de la littérature.


Bernard Mouralis:"...en se proposant d'éluciderla réalité, coloniale hier, postcoloniale aujourd'hui.".

C'est un appel au changement politique qui marque largement la production littéraire africaine, en plus d'une illustration d'un réalisme quotidien.

Cette attitude vise à cerner la question du développement à travers la thématique de la révolution, "cette évolution vers le progrés s'opérera dans le cadre de l'Etat nouveau qui doit succéder à l'Etat colonial".

La conception qui prévalait alors a fait l'objet de critiques souvent sévéres,motivées par le constat d'echec de bien des projets et de bien des politiques qui visaient à instaurer ce fameux "développement".
L e développement d'une conscience citoyenne dans les pays du Sud, née au cours des années 70 de la réaction contre des régimes politiques autoritaires ou des situations de guerre civile, integre de plus en plus à sa vision du monde la dimension économique des problèmes et la question du déveleppement.

L'idée du déveleppement suppose toujours une maitrise des phénoménes et des mutations économiques, écologiques et sociales par les populations concernées, et l'on imagine mal que celles-ci prennent en main leur destin sans se préoccuper de la reproductibilité dudit développement.
La réflexion, la production intellectuelle, la formation sur e développement ne sont plus,de loin, le monopole des pays du Nord. Le concept est largement redéfini au Sud, théorisé d'une manière renouvelée.
La matière éditoriale sur le développement n'est donc nullement produite seulement dans le Nord; les structures éditoriales au Sud, malgré toutes les difficultés économiques qui les frappent, sont aujourd'hui à meme d'absorber une partie de la production intellectuelle des ressortissants des pays où elles sont installées.




dimanche 6 juillet 2008

Les tragiques,livre II.


On dit qu'il faut couler les excérables choses
dans le puits de l'oubli et au sépulchre encloses,
et que par les escrits le resuscité
infectera les moeurs de la postérité;
mais le vice n'a point pour mère la science,
et la vertu n'est pas fille de l'ignorance.



Théodore Agruppa d'Aubigné

samedi 5 juillet 2008

sans titre

* Une voie carrossable
qui vous conduit au bord
de l'inconnu.
c'est cela la littérature française, qu'elle soit écrite par des français de souche ou par des francophones, elle est tout simplement: un éclat de rire
de saphir dans
l'ile de ceylan.