mercredi 22 juillet 2009

"Les contes à l'école" de Serge Martin 1

"Les contes à l’école", un ouvrage de Serge Martin, qui, a pour but, d'appréhender le conte dans sa dimension orale et culturelle, et de réfléchir sur la mise en place d'une pratique du conte au service de l'enseignement du langage oral. Il est écrit en 147 pages, publié aux éditions Bertrand – Lacoste à Paris en 1997.
Cet ouvrage n'est pas un ensemble d'articles, mais un ouvrage théorique sur l’exploitation didactique du conte en classe. Il s’organise en douze chapitres répartis en trois parties :

Partie I
Après une introduction, un petit historique critique de l’enseignement du conte à l’école, l’auteur commence à parler de l’histoire du conte, de ses structures et de ses conditions de narration et un commentaire rapide des textes officiels concernant la transmission des contes. L’auteur interrogera les théories de référence et tentera de construire une théorie de la spécificité l'historicité des contes.
Au cours des quatre premiers chapitres, Serge Martin bouscule des représentations tenaces.
Il refuse toute simplification, toute schématisation, par l'affirmation permanente de l'écriture et de la lecture comme des aventures dans les grilles des étapes, et des modèles à repérer et à reproduire.
Il insiste à faire du conte une lecture non proprétendique à d'autres lectures à venir plus complexe, mais bien une lecture savante toute de suite.

Partie II
Il présente aux enseignants des écoles quelques propositions didactiques à suivre :
• Une lecture comparative des contes,
• une réflexion sur les usages culturels des contes,
• une analyse des personnages,
• une lecture parodie
• un secours aux images pour une meilleure lecture.

Partie III
Il propose, d’abord, quelques contes : Le chat botté", des frères Grimm accompagnés par les images de Maurice Sendak et une lecture de "La petite fille aux allumettes".
Ensuite, il évoque "Eva" ou "Le pays des fleurs", il lui donne place aux visions de la ville de Joos, il la compare ensuite à "YELLA RITTLANDER", la petite fille dans "Alice dans les villes"
Enfin, il présente le départ d'"Eva", la petite vendeuse nocturne de fleurs "Les fleurs du mal".


De tradition orale, le conte suit l'évolution de l'humanité et sert de références à la fois culturelles, sociologiques et religieuses
Il appartient à une mémoire collective, avec laquelle certains prennent plus ou moins de liberté, transmis par un conteur, un passeur de textes, qui imprime au texte sa marque propre, à un public, qui même silence une part active dans ce qui est conté.
Intégrer conte à l'école c’est de développer les compétences langagières, l'enseignant en situation du contage sera attentif à l'espace, la distance, la posture, les gestes, les regards et la voix. L'lève de sa part travaille sur la prise de conscience du savoir être dans la communication et développe des compétences langagières.

3 commentaires:

Martin-Ritman a dit…

merci à vous
Serge Martin
http://martinritman.blogspot.com/

sireine a dit…

Bonsoir cher monsieur!

C'est un grand plaisir pour moi de savoir que vous aviez apprécié mon travail sur votre ouvrage qui m'avait été trés utile pour mon mémoire de licence de français.

J'avoue Monsieur que votre façon d'observer,d'analyser, de reconstruire le sens d'un conte, de sa structure et de son objectif d'apprentissage est extravagante, ensorcellante.

merciiiiiiiiiii bcp.

Martin-Ritman a dit…

Maintenant, vous êtes sur mon blog bibliographique...
http://martin-ritman-biblio.blogspot.com/2009/12/les-contes-lecole.html

Merci à vous et bonnes lectures,
Serge Martin