Aujourd’hui encore, le département de français au nom de tous ses étudiants, et son administration, et à leur tête M. Roubai et M. Hadj Miliani, ont eu l’honneur d’inviter une écrivaine pas comme les autres, pour la simple raison qu’elle soit d’abord algérienne, et ensuite que l’on lui a collée cette étiquette de «porte parole des femmes», c’est bien elle, Maissa Bey de son vrai nom Samia Benameur, qui, a tenu très merveilleusement une conférence au sein de notre département, portant sur l’écriture algérienne contemporaine.
M. Hadj Miliani a annoncé l’ouverture de la conférence en présentant l’écrivaine et en s’appuyant sur quelques notions caractéristiques du thème de la journée, Hadj Miliani a insisté surtout sur la problématique des genres, les frontières entres ces derniers, l’écriture féministe et la notion de littérature d’urgence ; ensuite M. Roubai, chef de département entame une lecture du parcours honorable de Maissa Bey, en énumérant les grandes lignes de son expérience avec l’écriture littéraire.
Quant à elle, Maissa Bey commença par nous rappeler son enfance et les beaux jours vécus à Ténès, son engagement, de ses œuvres destinés à un lectorat majoritairement masculin, son premier roman «Au commencement était la mer»
Publié en 1993, qui aurait pu etre une simple histoire d’amour très ordinaire, si ça ne se passé pas dans l’Algérie des années 1990, elle avance : «…écrire était mon refuge, ma manière pour ne pas sombrer dans la folie, ce roman a été refusé par toutes les maisons d’édition françaises, je devrais renoncer, mais, l’une des lettres de refus m’a merveilleusement motivée, elle était manuscrite, pour me dire «Une écriture trop belle pour décrire la réalité sanglante en Algérie»
Les intervenants se sont intéressés principalement à un nombre de points, à savoir : le moment de l’écriture chez Maissa Bey, ses thèmes, pour diriger ensuite un débat enrichi par les différentes questions du public intervenant et qui portaient essentiellement sur l’expérience de l’écrivaine, de son parcours avec les Lettres.
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