L'existence de plusieurs langues dans la meme nation peut etre expliquée soit par le phénomène du bilinguisme, soit par celui de la diglossie.
Si l'on parlait de bilinguisme qui est un phénomène mondial où chaque individu peut vivre dans sa langue, c'est-à-dire un individu qui parle et maitrise deux ou plusieurs langues, est considéré comme instruit et acquiéra de ce fait un statut social, on distingue: un bilinguisme vertical ou de ligne, qu'est la concurence entre une langue officielle et une vérité proche parente, à titre d'exemple, nous citerons la situation dans la fédération helvétique, Suisse français; et Suisse allemand, oùl'individu se conforme à la langue de son Etat.
Un bilinguisme horizontal ou de liaison , c'est l'Etat qui se plie à la langue de l'individu, par exemple, la Fédération Canadienne où il existe l'anglais et le franaçis, deux langues officielles qui cohabitent et coexistent.
Un autre type, c'est le bilinguisme diagonal: l'individu utilise son dialecte en meme temps que la langue officielle, c'est l'exemple du basque et l'espagnol en Espagne.
Un autre phénomène est observé sur le meme plan, c'est bien la diglossie ou ce que les linguistes appellent la dualité de langues, ou la répartition fonctionnelle des langues; elle a été mise en lumière avec les travaux de Psichari et Pernot, qui ont étudié cette situation dans leur pays "La Grèce".
La diglossie peut etre définie comme le conflit resultant du contact des langues. Le linguiste Ferguson a étudié ce phénomène du point de vue du déchirement sociolinguistique et psycholinguistique des individus, par exemple le conflit des deux idiomes Katharévousa et Démotiki en Grèce, où les petits ne parlant que le Démotiki (romaique) se trouve en situation confuse meme pour désigner les objets trés usuels dans leurs vie, ce qui leur pose de serieux problèmes scolaires ainsi qu'un déchirement identitaire flagrant.
L'individu dans une situation d'insécurité linguistique qui est ici le cas de la diglossie, perd ses repères, il n'arrive pas à s'identifier dans sa société, ce qui provoque des situations de rupture de la communication.
Le diglote souffre de dyslexie et d'autres troubles langagiers ce qui influe et sur sa scolarisation et sur ses relations au sein de la société.
Il était une feuille avec ses lignes, lignes de vie, lignes de chance, lignes de coeur.
mardi 3 mars 2009
lundi 2 mars 2009
En attendant Godot
En attendant Godot,une pièce écrite en 1948 par Samuel Beckett,mise en scène pour la première fois le 4 janvier 1953 au Théâtre de Babylone, par Roger Blin; pièce écrite en deux actes c'est l'histoire de deux copins Vladimir et Estragon qui attendent Godot, prés d'un arbre. http://www.dailymotion.com/video/x691kf_en-attendant-godot-extrait-01_shortfilms
Acte I: Vladimir souffrant de sa vessie et Estragon souffrant de son pied attendent un certain Godot,qu'ils ne connaissent pas et qu'ils pensent avoir rendez-vous avec lui; ils passent le temps à évoquer les splendeurs anciennes et les misères actuelles, et discutent de la Bible et du suicide.
A la place de Godot,Pozzo et Lucky font leur entrée:Pozzo le maître tient Lucky par une longue corde et lui ploie sous le bagage lourd, Lucky danse puis pense, un le célèbre monologue de Lucky, ils partent , puis entre un garçon, messager de Godot qui annonce:Godot ne viendra pas aujourd'hui mais sûrement demain.
Acte II: le même endroit et même heure, des feuilles qui poussent sur l'arbre,Vladimir chante et Estragon a tout oublié, il ne mange pas une carotte mais un radis. http://www.dailymotion.com/video/x69hus_en-attendant-godot-extrait-22-fin_shortfilms
Le maître Pozzo, qui devient aveugle, est guidé par Lucky s'écroulent sur le plateau; et Vladimir et Estragon,essayant de les aider, sont entraînés dans leur chute. Le messager de la veille rentre, en prétendant venir pour la première fois et Vladimir récite son message:Godot ne viendra pas ce soir, sûrement demain.
Gogo et Didi envisagent de se suicider en se pendant à l'arbre.
Cette pièce semble vouloir rompre non seulement avec la tradition du théâtre occidental mais avec les lois du genre ; au même moment, le théâtre se prend à douter du récit, des personnages, du langage et enfin du sens lui-meme.
Beckett fait rarement des déclarations à propos de ses oeuvres, c'est dans ses correspondances, dans une lettre à Michel Polac , où il prétend ne rien connaître sur sa pièce, pas plus d'ailleurs qu'un lecteur qui peut la lire.
Que veut dire Godot,transformé en héros dans Godot il y a God:Dieu dans la langue maternelle de Beckett. , le titre l'excut de l'action, ce qui veut dire, que ce qui importe c'est l'attente elle même et non pas son objet.
Les caractéristique du théâtre de Beckett, dit de l'absurde, sont très présentes dans la pièce, citons à titre d'exemples: l'absence de l'intrigue, l'insistante réalité des corps/objets, l'incommunicabilité,la discontinuité ou les lacunes du discours,le dialogue des sourds,le non-sens, le contresens et les malentendus.
Une oeuvre d'une extraordinaire profondeur.
Acte I: Vladimir souffrant de sa vessie et Estragon souffrant de son pied attendent un certain Godot,qu'ils ne connaissent pas et qu'ils pensent avoir rendez-vous avec lui; ils passent le temps à évoquer les splendeurs anciennes et les misères actuelles, et discutent de la Bible et du suicide.
A la place de Godot,Pozzo et Lucky font leur entrée:Pozzo le maître tient Lucky par une longue corde et lui ploie sous le bagage lourd, Lucky danse puis pense, un le célèbre monologue de Lucky, ils partent , puis entre un garçon, messager de Godot qui annonce:Godot ne viendra pas aujourd'hui mais sûrement demain.
Acte II: le même endroit et même heure, des feuilles qui poussent sur l'arbre,Vladimir chante et Estragon a tout oublié, il ne mange pas une carotte mais un radis. http://www.dailymotion.com/video/x69hus_en-attendant-godot-extrait-22-fin_shortfilms
Le maître Pozzo, qui devient aveugle, est guidé par Lucky s'écroulent sur le plateau; et Vladimir et Estragon,essayant de les aider, sont entraînés dans leur chute. Le messager de la veille rentre, en prétendant venir pour la première fois et Vladimir récite son message:Godot ne viendra pas ce soir, sûrement demain.
Gogo et Didi envisagent de se suicider en se pendant à l'arbre.
Cette pièce semble vouloir rompre non seulement avec la tradition du théâtre occidental mais avec les lois du genre ; au même moment, le théâtre se prend à douter du récit, des personnages, du langage et enfin du sens lui-meme.
Beckett fait rarement des déclarations à propos de ses oeuvres, c'est dans ses correspondances, dans une lettre à Michel Polac , où il prétend ne rien connaître sur sa pièce, pas plus d'ailleurs qu'un lecteur qui peut la lire.
Que veut dire Godot,transformé en héros dans Godot il y a God:Dieu dans la langue maternelle de Beckett. , le titre l'excut de l'action, ce qui veut dire, que ce qui importe c'est l'attente elle même et non pas son objet.
Les caractéristique du théâtre de Beckett, dit de l'absurde, sont très présentes dans la pièce, citons à titre d'exemples: l'absence de l'intrigue, l'insistante réalité des corps/objets, l'incommunicabilité,la discontinuité ou les lacunes du discours,le dialogue des sourds,le non-sens, le contresens et les malentendus.
Une oeuvre d'une extraordinaire profondeur.
dimanche 1 mars 2009
Le conte dans le manuel scolaire
Le conte a, depuis longtemps, pénétré la première institution de la société qu’est l’école ; mais hélas, il est resté un moyen pédagogique, un objet d’analyse et d’évaluation, autrement dit, on lui a détourné sa fonction primaire et majeur qui est le plaisir ; on parlera donc de « lire » un conte ou de le « raconter » par une voix, une âme qui le vivifie dans l’école.
Dans une conversation avec des enseignants du moyen, j’ai constaté qu’ils se divisent en deux catégories : la première considère que le livre est indispensable « lire le conte », leur point de vue pédagogique , ils estiment que la lecture d’un conte est nécessaire pour plus familiariser les élèves avec la langue vu que le français a un statut FLE en Algérie, car ils ont comme toujours mal à écrire une seule phrase sans y commettre au moins deux fautes d’orthographe, si on ne parlait que de l’orthographe, donc les enseignants justifient l’acte de lire un conte comme un support, une aide pour renforcer et améliorer l’activité de l’écrit dans la classe.
La deuxième catégorie pense qu’il faudrait mieux « raconter » le conte, et certains enseignants demandent même à leurs élèves de ranger leur livre. Raconter sans support écrit renforce l’acquisition du vocabulaire dans l’activité du langage ; et les élèves tendent à le réinvestir dans ses interactions dans la classe.
Les enseignants constatent ainsi que les élèves ressentent un plaisir, un bonheur à entendre ces histoires et ils sont plus concentrés que si on leur lit simplement.
De là, quelques directives dans les manuels scolaires ne peuvent passer inaperçues :
- Pourquoi intensifier les questions autour de l’histoire ?
- Pourquoi ne pas laisser ce moment de bonheur d’entendre un conte durait un peu plus ?
- Pourquoi ne pas donner à l’élève plus de liberté à estomper les images dans sa tête et de le laisser s’envoler dans son imagination ?
Et là, un autre point frappe droit dans les yeux : si on prend tout les manuels scolaires qui contiennent des contes, on constatera qu’ils sont abordés de la même manière, en utilisant la même démarche, en un seul mots ils sont enseignés de la même façon. Nos enseignants et bien sur les inspecteurs et tout ceux qui conçoivent ces manuels prennent Propp comme l’unique référence en cette matière, et l’élève se trouve obligé de découpé l’histoire, décortiquer le texte, faire face à un bombardement de questions, et sous prétexte de susciter la créativité de construire un conte à partir d’une structure commune, et cela au lieux de le laisser savourer l’histoire, de survoler d’autres aires et de sentir le plaisir dans la lecture.
Cette activité noble se retrouve réduite à un travail de découpage, d’analyse et d’évaluation or une activité peut être parfaitement « pédagogique » sans pour autant être soumise à l’évaluation immédiate. Alors pourquoi ne pas élargir cette sphère pour approprier un statut culturel au conte comme un moyen de valorisation des diverses cultures ?
Signalons ici, que les enseignants justifient la démarche suivie par les inspections et les contrôles, ils ajoutent que leur devoir est de suivre le programme ministériel et de respecter ses horaires, or raconter un conte et en procéder d’une autre manière nécessitent un peu plus de temps que prévu, parallèlement, le système actuel est centré sur l’évaluation des connaissances et des compétences, et il considère que la rentabilité est immédiate ou elle n’est pas, Gay-Para, illustrant cela, en donne un exemple très significatif :« Demande à une graine de pousser, de donner un arbre et des fruits en une seule journée ».
Dans une conversation avec des enseignants du moyen, j’ai constaté qu’ils se divisent en deux catégories : la première considère que le livre est indispensable « lire le conte », leur point de vue pédagogique , ils estiment que la lecture d’un conte est nécessaire pour plus familiariser les élèves avec la langue vu que le français a un statut FLE en Algérie, car ils ont comme toujours mal à écrire une seule phrase sans y commettre au moins deux fautes d’orthographe, si on ne parlait que de l’orthographe, donc les enseignants justifient l’acte de lire un conte comme un support, une aide pour renforcer et améliorer l’activité de l’écrit dans la classe.
La deuxième catégorie pense qu’il faudrait mieux « raconter » le conte, et certains enseignants demandent même à leurs élèves de ranger leur livre. Raconter sans support écrit renforce l’acquisition du vocabulaire dans l’activité du langage ; et les élèves tendent à le réinvestir dans ses interactions dans la classe.
Les enseignants constatent ainsi que les élèves ressentent un plaisir, un bonheur à entendre ces histoires et ils sont plus concentrés que si on leur lit simplement.
De là, quelques directives dans les manuels scolaires ne peuvent passer inaperçues :
- Pourquoi intensifier les questions autour de l’histoire ?
- Pourquoi ne pas laisser ce moment de bonheur d’entendre un conte durait un peu plus ?
- Pourquoi ne pas donner à l’élève plus de liberté à estomper les images dans sa tête et de le laisser s’envoler dans son imagination ?
Et là, un autre point frappe droit dans les yeux : si on prend tout les manuels scolaires qui contiennent des contes, on constatera qu’ils sont abordés de la même manière, en utilisant la même démarche, en un seul mots ils sont enseignés de la même façon. Nos enseignants et bien sur les inspecteurs et tout ceux qui conçoivent ces manuels prennent Propp comme l’unique référence en cette matière, et l’élève se trouve obligé de découpé l’histoire, décortiquer le texte, faire face à un bombardement de questions, et sous prétexte de susciter la créativité de construire un conte à partir d’une structure commune, et cela au lieux de le laisser savourer l’histoire, de survoler d’autres aires et de sentir le plaisir dans la lecture.
Cette activité noble se retrouve réduite à un travail de découpage, d’analyse et d’évaluation or une activité peut être parfaitement « pédagogique » sans pour autant être soumise à l’évaluation immédiate. Alors pourquoi ne pas élargir cette sphère pour approprier un statut culturel au conte comme un moyen de valorisation des diverses cultures ?
Signalons ici, que les enseignants justifient la démarche suivie par les inspections et les contrôles, ils ajoutent que leur devoir est de suivre le programme ministériel et de respecter ses horaires, or raconter un conte et en procéder d’une autre manière nécessitent un peu plus de temps que prévu, parallèlement, le système actuel est centré sur l’évaluation des connaissances et des compétences, et il considère que la rentabilité est immédiate ou elle n’est pas, Gay-Para, illustrant cela, en donne un exemple très significatif :« Demande à une graine de pousser, de donner un arbre et des fruits en une seule journée ».
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