« Les larmes viendront plu tard » écrit par un sud-africain Lewis DeSoto publié aux éditions Plon, à Paris en 2004, est un texte qui s’inscrit dans la tradition sud-africaine des « romans de la ferme » et qui se situe dans les tout derniers jours de l’apartheid.
C’est l’histoire d’un couple de jeunes fermiers blancs lucides et généreux, plus au moins conscients des difficultés qu’ils vont rencontrer en exploitant un domaine qu’ils viennent d’acquérir, mais très ambitieux pensent être capable de dépasser ces antagonistes ancestraux.
Ils n’ont pas conscience de la résistance armée qui s’organise dans tout le pays, le mari meurt lorsque sa voiture sauta sur une mine, et la douce Marit, sa femme décida de conserver l’exploitation et de tourner le dos à ses voisins blancs qui fuient le pays, elle partagea sa vie avec Timbi, une jeune servante noire, dont elle fait sa confidente et son alliée et ensemble, elles s’efforcent de gérer le domaine en se berçant de l’illusion que la ferme leur appartient maintenant à toutes deux, mais un malheur va leur arriver, leur bétail sera volé, les poules égorgées,les récoltes dévastées…, elles constateront « la ferme n’appartient plus à personne » et leur sort n’est plus entre leurs mains car, elles dépendent des hommes rôdant autour d’elles et finissent par leur imposer leur présence.
A la fin du livre, on conclue par un double constat d’échec. Marit se noie dans une rivière, après avoir été brutalisée par les soldats, elle réalise en fin qu’elle n’est pas parvenue à s’intégrer ; quant à Timbi, elle survivra marquée à jamais par son impuissance à sauver Marit « Les larmes de Timbi jaillissent, se mêlant à celles de Marit. « J’aurais tant voulu pouvoir t’aider. Oh, Marit. » .
Ce roman parvient à célébrer la pérennité réconfortante de la terre africaine. L’auteur accorde à la servante noire un privilège symbolique, car tout au long de son livre, il la montre cultivant un miniscule jardin secret, où elle espérait faire pousser ce qui ne pousse pas.
C’est l’histoire d’un couple de jeunes fermiers blancs lucides et généreux, plus au moins conscients des difficultés qu’ils vont rencontrer en exploitant un domaine qu’ils viennent d’acquérir, mais très ambitieux pensent être capable de dépasser ces antagonistes ancestraux.
Ils n’ont pas conscience de la résistance armée qui s’organise dans tout le pays, le mari meurt lorsque sa voiture sauta sur une mine, et la douce Marit, sa femme décida de conserver l’exploitation et de tourner le dos à ses voisins blancs qui fuient le pays, elle partagea sa vie avec Timbi, une jeune servante noire, dont elle fait sa confidente et son alliée et ensemble, elles s’efforcent de gérer le domaine en se berçant de l’illusion que la ferme leur appartient maintenant à toutes deux, mais un malheur va leur arriver, leur bétail sera volé, les poules égorgées,les récoltes dévastées…, elles constateront « la ferme n’appartient plus à personne » et leur sort n’est plus entre leurs mains car, elles dépendent des hommes rôdant autour d’elles et finissent par leur imposer leur présence.
A la fin du livre, on conclue par un double constat d’échec. Marit se noie dans une rivière, après avoir été brutalisée par les soldats, elle réalise en fin qu’elle n’est pas parvenue à s’intégrer ; quant à Timbi, elle survivra marquée à jamais par son impuissance à sauver Marit « Les larmes de Timbi jaillissent, se mêlant à celles de Marit. « J’aurais tant voulu pouvoir t’aider. Oh, Marit. » .
Ce roman parvient à célébrer la pérennité réconfortante de la terre africaine. L’auteur accorde à la servante noire un privilège symbolique, car tout au long de son livre, il la montre cultivant un miniscule jardin secret, où elle espérait faire pousser ce qui ne pousse pas.